En tant que président de PIARC, je saisis l’occasion de ce numéro consacré à l’international pour féliciter la Revue générale des routes et de l’aménagement (RGRA) pour sa longévité, car elle sera bientôt centenaire, dans 18 mois à peine. Je profite également de cette opportunité pour remercier les éditeurs de la RGRA de nous accorder un espace pour parler à ses lecteurs de PIARC, de ses activités et de son association avec la communauté routière française depuis plus d’un siècle.
Les défis liés à l’environnement, à la résilience climatique et à l’utilisation des matériaux semblent être les mêmes aujourd’hui que par le passé. Mais nous sommes désormais plus conscients des défi s liés à l’influence du changement climatique sur nos vies collectives. À cela s’ajoute l’intégration d’un système de transport multimodal et l’apparition de catastrophes d’origine humaine. Ces sujets sont pris en compte par PIARC. Ainsi, la décarbonation est devenue un thème majeur de son cycle 2024-2027, inscrit dans le plan stratégique de l’association.
En 1908, les administrateurs des routes de différents pays se sont réunis à Paris, afin de partager leurs expériences, leurs défi s et leurs pratiques, alors que la nature du réseau routier dans leurs juridictions respectives se transformait. En fondant l’Association mondiale de la Route avec de nombreux autres pays, la France s’établissait comme premier parmi ses pairs. Son comité national, qui associe des acteurs privés comme publics, est également l’un des plus dynamiques.
Ma participation au congrès du centenaire de PIARC, qui s’est tenu en 2007 à Paris, constitue l’un des moments forts de ma vie. Je me dois de rendre hommage aux nombreux experts français, secrétaires et présidents de nos comités techniques et aux membres de nos organes directeurs, qui ont œuvré et continuent de travailler sans relâche au bon fonctionnement et à la livraison en temps voulu de leurs événements et de leurs publications.
Il y a peu de mots pour exprimer ma gratitude à la France, pour sa contribution fi nancière à la stabilité de l’association... si ce n’est_: MERCI_! Je me réjouis par avance de la voir continuer à s’impliquer dans notre association.
Ces quelques mots visent à donner aux lecteurs de la RGRA un aperçu de l’importante contribution de la France au développement d’un réseau routier à l’échelle internationale. Si aucun d’entre nous ne peut prédire l’avenir, nous pouvons nous risquer à envisager un futur riche de possibilités. Un monde dans lequel PIARC et la RGRA contribueraient à atténuer les impacts du changement climatique, en proposant des solutions pour une infrastructure routière résiliente et en continuant à partager les connaissances et les meilleures pratiques associées à la construction routière.
