Selon le dernier rapport consacré au marché du transport publié par l'Autorité de régulation des transports (ART), en 2023, le transport de voyageurs en France a connu une légère baisse (de 0,3 %) par rapport à 2022, avec une hausse des transports collectifs, notamment ferroviaires, représentant 17,9 % de la mobilité domestique. Les TGV et TER ont vu leur fréquentation augmenter, tandis que les transports aériens et par autocar restent en dessous des niveaux de 2019.
Les prix des transports varient : le transport aérien affiche le prix kilométrique le plus élevé, tandis que les prix du transport ferroviaire ont augmenté moins vite que l'inflation grâce aux services à bas coûts. La ponctualité des services de transport s'est dégradée en 2023, avec plus de retards et d'annulations.
Les émissions de gaz à effet de serre (GES) du secteur des transports ont légèrement diminué, notamment grâce à l'électrification croissante des véhicules particuliers.
Le transport de marchandises est dominé par le mode routier (88 % des flux terrestres), mais les modes ferroviaire et fluvial lui sont complémentaire, surtout pour les longues distances et les marchandises pondéreuses.
Les ports maritimes jouent un rôle crucial dans le transport de marchandises, avec des parts modales significatives pour les modes ferroviaire et fluvial. La compétitivité des modes de transport dépend du coût, du temps et des considérations écologiques. Le transport ferroviaire, bien que moins émetteur de GES, doit relever des défis de compétitivité en termes de temps et de flexibilité par rapport au mode routier.
Les perspectives d’évolution incluent une augmentation de l'électrification des véhicules et une amélioration de la compétitivité des modes de transport alternatifs à la route.