2019 s’est achevée avec une progression de l’activité des travaux de construction et d’aménagement,
une évolution favorable pour moderniser et entretenir les infrastructures. 2020 s’annonce comme une année charnière, notamment pour les communes, qui ont de nombreux défis à relever en cette année électorale avec des thèmes émergents forts : environnement, réchauffement climatique, nouvelles mobilités.
À côté de ces nouvelles demandes, à un niveau qui n’est pas le même, la qualité des travaux reste indispensable pour la réussite des projets. Elle dépend d’une conception réussie et du suivi continu de la production.
Les laboratoires d’essais interviennent dans le cadre des études préliminaires, pour la formulation des matériaux, le suivi de la réalisation, et les missions de conseil font partie de cette chaîne vertueuse de la qualité.
Il y a plus de deux décennies, la mise en place de Laboroute a été une étape importante pour harmoniser et garantir les prestations des laboratoires d’essais. Les essais d’aptitude par intercomparaison (EAPIC) couvrent aujourd’hui 18 programmes, une preuve du succès de cette démarche. L’Idrrim assure, depuis sa création, l’animation de ces deux dispositifs et s’engage à poursuivre ces actions qui concernent tous les laboratoires.
Le laboratoire départemental du Calvados (LRM 14) est un exemple concret. Au plus près du terrain,
il est un appui efficace pour le département et assure de multiples tâches : contrôle extérieur, diagnostic des chaussées et mesure de portance. Il participe aux structures d’échanges (Club des laboratoires, Cotita...), des entités indispensables au fonctionnement des réseaux techniques de la profession.
La volonté d’alléger les procédures de contrôle qualité est abordée en proposant une automatisation des contrôles industriels à travers plusieurs exemples : production des granulats, usines de liants et d’enrobage. Une voie indispensable pour garantir la conformité des produits tout en simplifiant les modalités d’intervention.
Un autre thème concerne les comparaisons interlaboratoires, nationales ou internationales. Le STAC présente l’exemple de la sécurité des pistes avec la mesure du frottement et l’obligation de se référer à des grandeurs comparables.
Pour sa part, le Cerema rappelle son rôle pour l’appui aux territoires et l’élaboration de la doctrine. La baisse actuelle de ses moyens l’amène, à travers une réflexion stratégique, à revoir son organisation et moderniser ses moyens techniques pour assurer et maintenir son rôle essentiel d’organisme référent.
Ces différents exemples illustrent le niveau de compétence des laboratoires d’essais, leur dynamisme et démontrent leur engagement.