Véhicules autonomes, vélos et trottinettes électriques, gyropodes, hoverboards… Les mobilités sont en pleine évolution, impliquant une réelle restructuration urbaine. La loi d’orientation des mobilités (LOM), publiée au Journal officiel le 26 décembre 2019, a transformé en profondeur la politique des mobilités et agit comme le texte fondateur des nouveaux modes de déplacement qui apparaissent continuellement et pour lesquelles il faut repenser et adapter l’infrastructure.
Les mobilités du quotidien continuent cependant de représenter la part principale des moyens de locomotion, l’usage de la voiture classique s’élevant à 79 % des déplacements de personnes par rapport à l’ensemble des déplacements en 2018.
Il est donc essentiel d’assurer une maintenance continue du patrimoine des équipements de la route pour non seulement favoriser les mobilités du quotidien, mais aussi faciliter l’arrivée des nouveaux modes de déplacement, avec une modernisation du réseau routier prenant en compte les objectifs de transport plus vertueux et plus écologiques.
Le sujet du véhicule à délégation de conduite est ainsi toujours plus d’actualité, avec le développement des ADAS (Advanced Driver-Assistance Systems) et des dispositifs de types radars et lidars pour générer un réel dialogue entre les véhicules et l’infrastructure et garantir le succès du déploiement de ces innovations.
Les nouvelles mobilités doivent donc coexister avec les modes de déplacement plus classiques, une constatation encore renforcée dans un contexte de crise sanitaire mondiale qui a vu le nombre de pistes cyclables temporaires décupler en zone urbaine et périurbaine. C’est un réaménagement global, planifié et priorisé qui s’impose pour assurer de façon écologiquement et économiquement viable la coexistence de ces modes en harmonie et en sécurité pour tous les usagers de la route.