Tous les deux ans, l'Idrrim, ses membres, ses partenaires, les acteurs des infrastructures de mobilité et, au-delà, ceux qui en ont l’usage, se réunissent lors du congrès de l’Idrrim. Cet événement constitue un moment de dialogue privilégié pour orienter l’action collective que nous conduisons ensemble.
Pour cette 4e édition, le congrès de l’Idrrim s’inscrira dans un contexte particulier, avec une actualité riche marquée par une couverture médiatique quasi-quotidienne des problèmes de dégradation, et donc de maintenance, des réseaux routiers. L’enjeu de l’entretien, qui figure aux origines de l’Idrrim, est au centre de ses principales actions, avec la publication d’un livre blanc en 2014, ainsi que de nombreux guides, et l’animation de l’Observatoire national de la route.
Au-delà de cette problématique de la maintenance de nos infrastructures, les récents débats conduits dans le cadre des Assises de la mobilité et de la loi d’orientation des mobilités (LOM) ont rétabli la route en tant que porteuse d’un grand nombre de services, puisqu’elle concentre de plus en plus les enjeux de multiples acteurs économiques : développement du numérique, déploiement des véhicules connectés et autonomes, modes actifs et partagés, support des réseaux d’eau, d’énergie et de télécommunication...
Tous ces sujets nécessiteront une réponse collective associant les acteurs des infrastructures, réunis au sein de l’Idrrim, mais demanderont également d’élargir le cercle à d’autres secteurs de l’économie, avec des méthodes de travail et d’échange qu’il nous incombe de définir ensemble.
Cette diversité des fonctions de la route sera donc au cœur des débats du congrès 2018 de l’Idrrim et trouve son illustration dans les articles de ce numéro de la RGRA, pour lequel je vous souhaite une bonne lecture.