La connaissance des performances en adhérence des matériaux est essentielle pour concevoir des voiries et des espaces publics accessibles et sûrs. Après un rappel des caractéristiques de l’adhérence, cet article présente les besoins des différents usagers, puis les principaux outils de mesure pouvant contribuer à la connaissance des matériaux et au choix des revêtements mis en œuvre.

À l’heure où des transformations majeures sont annoncées pour le secteur des transports, et alors même que les pratiques ont déjà commencé à évoluer, l’impact de ces transformations sur l’infrastructure est peu discuté. C’est pour prendre la mesure de cet impact que TDIE, Atec ITS France, l’Idrrim, l’Ifsttar et Routes de France ont réalisé une étude dont cet article présente les principaux enseignements.

Les nouveaux moyens de mobilité urbaine regroupent tous les engins plus ou moins récents permettant de se déplacer sans effort. Ils comprennent principalement les gyropodes, les monoroues, les hoverboards et les trottinettes électriques. N’étant pas encore pris en compte dans le Code de la route ni dans les normes, ils génèrent de nombreuses interrogations, notamment relatives à la sécurité routière.

Héritées des Trente Glorieuses, les autoroutes urbaines ont été conçues avec un parti d’aménagement visant la dissociation des flux et donnant la priorité de circulation aux véhicules individuels. Or, la prise de conscience de leur impact négatif sur les territoires a conduit à isoler progressivement ces voiries lourdes de leur environnement, jusqu’à les oublier dans les réflexions sur l’aménagement de la ville. Aujourd’hui, la tendance vise plutôt à les transformer en composantes à part entière d’une ville apaisée et agréable à vivre.

Le mardi 8 mars se tenait l’assemblée générale du cluster Indura. L’occasion pour son président, Paul Galonnier, de mobiliser chacun sur la nécessité de construire des infrastructures opérationnelles pour accompagner la montée en puissance des nouveaux modes de transport et d’annoncer la création d’Innov’Infra, un hub de compétitivité « Aménagement et infrastructure ».

En août 2017, le projet I-Street, porté par le groupe Eiffage, en partenariat avec Total MS - Direction Bitume, OliKrom et l’Ifsttar, a été déclaré lauréat de l’appel à projets « Route du futur » opéré par l’Ademe. Il s’inscrit dans une démarche systémique : six briques technologiques sont développées, du développement d’une industrie routière plus écologique à la route intelligente, instrumentée et connectée, en passant par la mise au point de routes préfabriquées/démontables et par un marquage routier innovant et plus sûr.

Depuis 2015, la Métropole européenne de Lille construit une politique de mobilité volontariste, fondée notamment, au-delà du déploiement et de l’optimisation d’une offre d’infrastructures et services de transport, sur l’accompagnement et la structuration de la demande de mobilité à travers : une gouvernance partagée et lisible des mobilités et de l’accessibilité, la mise en place d’une mobilité inclusive, l’accompagnement des comportements émergents par l’innovation et la poursuite d’une politique de décarbonation des transports engagée dès le début des années 2000.