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La réduction de l’artificialisation des sols nécessite d’optimiser les espaces existants, de réhabiliter des friches et d’intensifier les usages des infrastructures en place
Sophie Léger & Jean-Claude Dupuis

Zéro artificialisation nette : guide de l’Ademe pour réinventer l’aménagement territorial

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L’Ademe a publié un ensemble de 22 fiches pratiques et un avis pour soutenir l’objectif de zéro artificialisation nette (ZAN) des sols d’ici 2050, un engagement clé de la loi Climat et Résilience. Ces ressources mettent en lumière les stratégies et actions menées par 22 territoires pilotes, représentatifs d’environnements variés (urbains, ruraux, littoraux...), dans le cadre de l’expérimentation « Objectif ZAN ».

L’Ademe insiste sur la réduction drastique de l’artificialisation des sols (diviser le rythme actuel par 10). Cela passe par l’optimisation des espaces existants, la réhabilitation des friches et l’intensification des usages des infrastructures en place. Cette démarche limite les gaspillages, réduit la facture énergétique et améliore la qualité urbaine.

Reconvertir des sols artificialisés en espaces naturels contribue à la connectivité écologique et au bien-être urbain, mais cette solution est limitée et nécessite des siècles pour recréer un sol primaire pleinement fonctionnel. Les territoires engagés ont mené des initiatives de désimperméabilisation et d’étude des sols pour cibler les zones prioritaires.

L’Ademe appelle à abandonner le modèle d’étalement urbain pour privilégier des approches centrées sur la requalification des espaces existants, comme les friches industrielles, et intégrer la multifonctionnalité des sols dans les documents d’urbanisme (PLUi, Scot).

Chaque territoire doit adapter ses actions en fonction de ses spécificités locales, en impliquant collectivités, citoyens et acteurs économiques. Cette approche sur-mesure vise à concilier développement économique, qualité de vie et préservation des écosystèmes.

Télécharger les fiches.

Revue RGRA