Port de Marseille-Fos : réduction significative des émissions grâce à la connexion électrique des navires
Selon une étude du Pôle Mer Méditerranée, les émissions polluantes des navires à Marseille et Fos-sur-Mer ont été divisées par cinq depuis 2015.
Les résultats montrent qu'avec une légère croissance du trafic maritime (environ 3 200 escales prévues en 2026), les émissions de dioxyde de soufre (SO2) et de particules fines diminueront respectivement de 60 % et 48 % d'ici 2026, grâce notamment à la création de zones de contrôle des émissions (SECA) et au déploiement du dispositif CENAQ – Escales zéro fumée. L'impact est encore plus marqué dans le secteur des croisières, où les réductions atteindront 83 % pour le SO2 et 78 % pour les particules fines.
À l’horizon 2035, l’étude prévoit une baisse de 44 % de la consommation de carburants fossiles et des réductions notables des émissions de polluants : 80 % de SO2, 75 % de particules fines et 60 % de NOx. En 2026, la consommation de carburants devrait être réduite de 6,1 % par rapport à 2022, avec une économie estimée à 3 862 térajoules en 2035, soit une réduction de 44 % par rapport à 2022.
Cette évolution favorable est également liée à d’autres facteurs, comme la réduction de la consommation de carburant des navires, les avancées réglementaires et la capacité d'avitaillement en GNL au port de Marseille Fos.