Alors que les députés doivent décider, fin mai, du rétablissement ou non du dispositif des zones à faibles émissions-mobilité (ZFE-m), la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher a organisé un « Roquelaure de la qualité de l'air » le 12 mai pour souligner l'impact de la pollution atmosphérique sur la santé publique.
La ministre a annoncé un nouveau plan de réduction des émissions de polluants pour 2026-2029 et une mission pour identifier les meilleures pratiques locales. Un budget de 150 M€, réduit d'un quart par rapport à l'annonce initiale, sera alloué aux collectivités dotées d'un plan climat air énergie territorial (PCAET).
Agnès Pannier-Runacher a également mis en avant des initiatives pour approfondir les connaissances sur les impacts de la pollution, notamment sur les enfants, et évaluer son coût économique.
Face aux nouvelles normes européennes plus strictes, la ministre a insisté sur la nécessité de renforcer les actions existantes, en particulier contre la pollution liée au chauffage au bois. Elle a également annoncé des mesures pour assouplir le dispositif des ZFE-m, en introduisant une période d'adaptation jusqu'à fin 2026 et des droits de circuler accessibles.
Ces annonces visent à mobiliser les élus locaux et les citoyens pour améliorer la qualité de l'air et protéger la santé publique.