En 2024, le secteur des transports en France affiche une croissance modérée de 1,2 % du PIB, marquée par une baisse de l’inflation à 2,0 % et une diminution des prix des carburants. Malgré un ralentissement économique global, les investissements en infrastructures de transport ont augmenté de 4,7 %, atteignant 27,5 Md€, avec une hausse notable pour les réseaux routiers (+4,1 %), les transports collectifs urbains (+8,1 %) et le réseau ferré principal (+3,4 %).
Les transports collectifs urbains, notamment en Île-de-France, bénéficient d’un renforcement des infrastructures (prolongements de lignes de métro et tramway) et d’une hausse de 7,4 % des dépenses des administrations publiques locales. Les véloroutes progressent également, avec 610 km ouverts en 2024, portant le schéma national à 84 % de réalisation.
Le transport routier reste dominant, représentant 67 % des dépenses totales de transport (355 Md€). La circulation des véhicules diesel recule (-4,7 %), tandis que les véhicules électriques et hybrides gagnent du terrain, avec 25,7 % des ventes de voitures neuves. Les émissions de GES des transports diminuent de 1,2 %, mais le secteur reste le premier contributeur en France (34 %).
Les dépenses publiques en transport atteignent 78,7 Md€, avec une hausse de 5,1 % par rapport à 2023, soutenue par des investissements accrus dans les mobilités durables et les infrastructures ferroviaires. L’AFIT France joue un rôle clé, avec 4,3 Md€ de dépenses d’intervention, dont 39 % dédiés au ferroviaire.








