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Atlas de l’anthropocène : le risque inondation
IGN

Défis de l’aménagement urbain face aux risques d’inondation

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L’IGN vient de publier une nouvelle édition de son Atlas de l’anthropocène, entièrement dédiée au risque d’inondation, premier risque naturel en France par son impact humain et économique.

L’atlas met en lumière des outils géographiques et technologiques pour anticiper et gérer ce risque aggravé par le dérèglement climatique. Les outils technologiques, comme le LiDAR et les jumeaux numériques, deviennent essentiels pour anticiper et modéliser les crues, tandis que les solutions fondées sur la nature (renaturation des cours d’eau, zones d’expansion des crues…) gagnent en importance.

L’atlas souligne l’urgence d’intégrer la culture du risque dans les politiques publiques. Si les plans de prévention des risques d’inondation (PPRI) couvrent déjà 75 % des communes exposées, leur adaptation aux scénarios climatiques futurs, notamment un réchauffement de +4 °C d’ici 2100 conformément au PNACC3, est nécessaire.

Le document, structuré en quatre axes (culture du risque, aménagement du territoire, gestion de crise, coopération public-privé), présente des innovations clés :

  • Les modélisations hydrauliques, enrichies par les données LiDAR, permettent désormais de simuler des scénarios précis, comme la destruction de digues ou l’impact des aménagements urbains.
  • Le jumeau numérique de la France, en cours de développement par l’IGN, le Cerema et Inria, promet une gestion optimisée des crises, en croisant données géographiques et outils de simulation 3D.

Face à l’urgence climatique, la coordination entre acteurs publics, privés et citoyens est indispensable. Les systèmes d’alerte et les dispositifs d’indemnisation évoluent pour s’adapter à la multiplication des événements extrêmes afin de construire des territoires résilients, en intégrant les risques dès la phase de conception des infrastructures.

Consulter l’Atlas de l’anthropocène 2025.

Revue RGRA