Le troisième Plan national d'adaptation au changement climatique (PNACC 3), publié en mars 2025, s'appuie sur la Trajectoire de référence de réchauffement pour l'adaptation au changement climatique (Tracc), projetant une hausse de 3 °C à l'échelle mondiale d'ici 2100, soit 4 °C pour la France métropolitaine.
L'Inspection générale de l'environnement et du développement durable (IGEDD) recommande d'ancrer juridiquement la Tracc et de rendre obligatoires les études de vulnérabilité pour certains plans territoriaux, comme les Sraddet et les PCAET.
Le rapport de l'IGEDD propose 16 recommandations et 11 préconisations pour rendre la Tracc opérationnelle dans divers secteurs, dont l'environnement, les infrastructures de transport et d’énergie, et l'urbanisme. Il suggère l'adoption d'un décret pour donner une base juridique à la Tracc et au PNACC, facilitant ainsi l'intégration de la Tracc dans les normes techniques et les référentiels.
Les études réalisées doivent être suivies de plans d'investissement validés par l'État pour garantir la continuité des services essentiels. De plus, l'IGEDD recommande un appui méthodologique renforcé pour les collectivités, incluant la création de services climatiques et un accompagnement technique et financier.
Le rapport envisage également la conditionnalité des aides publiques à la réalisation d'études de vulnérabilité pour éviter la « maladaptation », avec des incitations financières et techniques pour les porteurs de projets. Une mission d'inspection sur cette conditionnalité a été confiée à l'IGEDD et au Conseil général des entreprises.