À l’occasion de son vingtième anniversaire, Bruitparif a dressé le bilan de ses activités pour améliorer l’environnement sonore et lutter contre le bruit, principalement en Île-de-France, mais aussi aux niveaux national et européen.
Dotée d’une gouvernance collégiale, l’association est aujourd’hui le premier observatoire du bruit au monde à regrouper toutes les parties prenantes concernées par la lutte contre le bruit. Depuis 20 ans, elle a notamment :
- développé plusieurs générations de capteurs de bruit ;
- mis en œuvre de nouveaux outils d’évaluation, d’information et de sensibilisation pédagogique ;
- accompagné les collectivités franciliennes dans la production des cartes stratégiques de bruit (CSB) et des plans de prévention du bruit dans l’environnement (PPBE).
Ses défis à venir se structurent autour de cinq ambitions principales :
- obtenir l’homologation en métrologie légale du radar sonore Hydre et la généralisation au niveau national, voire européen, du contrôle sanction automatisé des émissions des véhicules en conditions réelles de circulation ;
- tirer profit de l’intelligence artificielle pour développer la reconnaissance de la nature des bruits, en complément des techniques de localisation, afin de renforcer la capacité d’analyse et d’observation de Bruitparif ;
- faire évoluer les méthodes de modélisation du bruit et améliorer la pertinence des cartographies produites à travers différents leviers (passage à la cartographie dynamique, prise en compte de sources extérieures de bruit autres que les transports, assimilation des données issues de la mesure...) ;
- améliorer la caractérisation de l’exposition au bruit des populations ;
- développer une capacité de simulation prédictive de l’exposition au bruit.
Pour aller plus loin : consulter le dossier « Qualité de l'air et bruit » de la RGRA.